Tout parent, ou du moins la majorité voudrait à ce que leurs enfants réussissent et cela dans tous les domaines de vie. Les parents chrétiens en particulier n’en sont pas exemptés, pour qui la réussite va au-delà de l’apparence physique ou matérielle de l’enfant, mais qui touche à l’éternité, à la relation parfaite entre la créature et son
créateur pour toujours.

Dans cette poursuite de la vie Eternelle chez l’enfant, caractérisée par une vie totalement consacrée à Dieu avec des signes et attitudes qui le démontrent, l’on est conduit à se poser la question de savoir :

DEVONS NOUS EN TANT QUE PARENTS, PARLER DU MESSAGE DE SALUT AUX ENFANTS ?

A cette question, les avis sont partagés car même parmi les chrétiens, certains parents pensent qu’il est préférable de laisser les enfants découvrir les différentes réalités de la vie. A partir de leurs erreurs, ils pourront comprendre des leçons. Et c’est par ce chemin d’auto apprentissage qu’ils feront leur propre expérience avec Dieu. Ce sont des parents démissionnaires, qui laissent pour la plupart la tâche aux moniteurs de l’Ecole de dimanche.

D’autres parents par contre souvent qualifiés de « trop spirituels » sont prêts à offrir à leur enfants le meilleur enseignement possible en achetant des Bibles aux enfants, en leur interdisant de regarder certains programmes télévisés parfois même sans en donner les raisons, ces parents sont regardants concernant les valeurs spirituelles de l’enfant devant, à tout prix être remarquables.

Apres analyse de deux cas, nous avons des avantages et inconvénients :

  • l’inconvénient dans le 1er cas est de se retrouver avec un enfant qui dans cet autoapprentissage, a emprunté un chemin qu’il ne fallait pas et qui l’a conduit malheureusement à sa perte éternelle ;
  • l’inconvénient de ce 2ème cas est qu’une application non équilibrée de cette méthode pourrait produire des enfants hypocrites ; saints devant les parents mais avec une vie malsaine en dehors du cadre familial.

QUE NOUS DIT LA BIBLE A CE SUJET ?

« Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. »

Proverbes 22 :6

Ce passage montre combien il incombe aux parents de montrer à l’enfant la voie à suivre. Dans cette portion des écritures ; le Seigneur rappelle aux parents qu’il est de leur devoir de poser les fondements sur le message du salut. Ce n’est pas d’abord la tâche d’un moniteur mais plutôt au parent de le faire. Nous ouvrons la parenthèse pour interpeller les parents sur la nécessité pour eux, d’être également une personne assise dans la foi afin de ne pas transmettre aux enfants des informations erronées, car comme on le dit si souvent : « on ne donne que ce qu’on a ».

Important à savoir : C’est au parent de montrer le chemin mais c’est à l’enfant de faire le choix. Le salut est individuel dit-on. Le parent a fait sa rencontre c’est vrai avec Jésus Christ mais doit réaliser que le choix du salut revient totalement à l’enfant.

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, »

Deutéronome 30 : 19

Le Seigneur nous laisse les choix et nous présente ce qui est préférable pour nous. Mais c’est à nous de faire le choix. De la même manière, le parent est appelé à montrer la voie du salut à l’enfant, à poser les bases de la foi dans l’enfant mais la dernière décision reviendra à l’enfant et à l’enfant seul.

Les deux cas illustrés ci-haut vont à l’extrême. Il est important que les parents trouvent un équilibre. Présenter Jésus à l’enfant, lui montrer les bases de la foi sans l’étouffer et lui faire comprendre que oui, j’ai vécu ma vie, j’ai fait une rencontre qui a changé toute mon histoire et je te présente cet homme qui m’a restauré et m’a donné une nouvelle nature. Il peut aussi le faire pour toi mais c’est à toi de prendre ta propre décision,

Il est possible qu’après ces tentatives l’enfant décide de ne pas prendre la décision, le parent doit se mettre en tête qu’un jour la semence en terre germera et que même si ce n’est pas par mon canal, ça serait peut-être par le truchement d’une autre personne, cela d’une manière extraordinaire et au temps fixé.

La plus grande des erreurs est de vouloir faire vivre à l’enfant nos propres expériences de vie, oubliant que par le simple fait qu’il n’est pas nous, il est appelé à vivre ses propres expériences personnelles avec Dieu.

QUE PEUT FAIRE LE PARENT EN ATTENDANT LA CONVERSION REELLE DE SON ENFANT ?

Accompagner l’enfant dans la prière et le jeûne en implorant la grâce de DIEU sur lui afin qu’il retrouve le chemin de la bergerie.

« Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un »

Jean 19 : 20-22

COMMENT EN PARLER AVEC SON ENFANT ?

  1. Par sa propre vie
    Le meilleur des instruments pour parler du salut aux enfants, est de laisser sa propre vie refléter la vie nouvelle en Christ.
  1. Par son propre témoignage
    Raconter à l’enfant les circonstances de sa conversion. Présenter à l’enfant sa vie avant Jésus, sa conversion et les changements après la conversion.
  1. En utilisant les circonstances de la vie
    Profiter des circonstances qui se présentent (anniversaire, mariage, deuil, la proclamation des résultats scolaires…) pour rappeler aux enfants que nous sommes passagers sur la terre.
  2. Lors de cultes de famille
  3. Dans les moments de seul à seul avec l’enfant

Par-dessus tout, laissez le Saint Esprit vous communiquer le meilleur moment, la meilleure manière d’en parler à votre enfant en lui demandant de renouveler votre intelligence.

« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »

Romains 12 : 2

Flore Nkole Emongo, servante de Dieu, Épouse et CEO de HOPE IMPACT, Une association chrétienne qui vient en aide aux démunis et milite pour le développement de la jeune femme. 
  • Comment communiquer ce qu’on pense et ce qu’on ressent et se faire entendre?
    Avez-vous l’impression d’être incompris ? Avez-vous l’impression que votre entourage ne comprend pas ce que vous traversez ? ou que même quand vous leur parlez, ils n’arrivent pas à correctement saisir ni répondre à vos besoins ? C’est un sentiment tout à fait normal
  • Comment faire face à ses mauvaises habitudes?
    Pour faire face à une telle situation, il est important de connaitre l’origine du problème. Il est plus facile de faire face à un adversaire que l’on connait, aussi grand soit-il, et très difficile d’affronter un adversaire dont on a aucune information, aussi petit soit-il.
  • Devenir ce pour quoi vous avez été créé
    Être pour devenir est un processus dynamique et évolutif qui nous invite à embrasser le changement, à cultiver nos aspirations et à nous engager pleinement dans la réalisation de notre potentiel. Ce que vous êtes n’est pas ce que les autres disent, ni ce qu’ils reconnaissent que vous êtes, vous êtes ce que Dieu vous a destiné à être.
  • Comment guérir des blessures engendrées par l’église locale
    Il y a « l’Eglise corps du christ » qui est une expression utilisée dans le nouveau testament. (Romains 12 :5). Elle désigne l’ensemble de toutes les personnes sauvées. Elle n’est pas limitée dans l’espace. Puis il y a « l’église locale » qui désigne une assemblée locale d’un groupe de chrétiens. Cela dans un espace géographique bien défini. Ici il sera question de l’église locale. Si vous faites partie d’une église locale alors vous le savez ! l’église locale rassemblent des êtres humains. Les êtres humains sont par nature faillibles. Qu’ils soient chrétiens ou pas. Et il est donc possible d’être blessé par l’église. Au milieu de vos frères et sœurs.
  • Comment guérir des blessures de l’âme vécues dans l’enfance ?
    Les blessures de l’âme sont généralement identifiées au nombre de 5 dont le rejet, l’abandon, la trahison, l’injustice et l’humiliation. Il est possible de grandir avec ces blessures sans en être conscient et de trouver chacune de ces réactions normales d’où l’importance d’une prise de conscience personnelle. La prise de conscience vient entamer le processus de guérison. L’objectif étant de se libérer de ses blessures et de tout ce qu’elles ont engendrés autour de nous et en nous, afin de prendre possession de notre bien-être. L’épanouissement d’un cœur guéri ne se crie pas, il attire du positivisme et de la bonne énergie autour de soi.
Shares:
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *