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Dieu Peut Réécrire Votre Histoire

Dans cet article bouleversant, nous explorons comment la foi devient l’outil par lequel Dieu transforme les histoires brisées. À travers l’exemple puissant de Rahab, prostituée étrangère devenue femme de foi, vous verrez comment le plan divin dépasse les limites humaines. Ce message n’est pas réservé aux “forts”. Il est pour vous, là où vous êtes. Car Dieu n’a pas fini d’écrire. Et ce qu’Il veut écrire avec votre vie dépasse tout ce que vous auriez pu imaginer.

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Éphésiens 2:8

Dieu ne travaille pas comme les hommes. Il ne façonne pas les vies avec des outils ordinaires, mais avec un art céleste : la foi.

La foi n’est pas une simple croyance, c’est un mouvement du cœur. C’est par elle que Dieu transforme, révèle, et place chacun dans le récit éternel de son amour.

Lorsque vous croyez, vous devenez acteur du plan divin. Et ce plan raconte l’histoire la plus bouleversante jamais écrite : le salut offert à tous, sans exception.

Le salut et l’ancienne alliance

Nous connaissons tous le contexte fermé de l’ancienne alliance, où l’on nous présente Dieu carrément comme le Dieu « d’Israël ». Un Dieu qui se révèle à un peuple, l’aime, le guide, fait des prodiges en sa faveur et détruit tous ses ennemis. Il ne fait aucun doute que, pour un homme comme Abraham, qui embrasse un Dieu inconnu et lui obéit jusqu’à vouloir sacrifier son propre fils, l’alliance avec ce Dieu est hermétiquement scellée de génération en génération.

Nous retrouvons également dans l’ancienne alliance les traces d’un Dieu jaloux, qui s’approprie un peuple jusqu’à l’épouser. Par conséquent, pour les autres peuples, les non-Juifs, la porte semble inaccessible à ce Dieu, qui les terrifie littéralement.

Comment ce Dieu qui aime le monde – selon qu’il est écrit qu’il a « tant aimé le monde », et non « Israël » – ferme-t-il la porte aux peuples différents d’Israël ? Comment tous les peuples de la terre seront-ils bénis en Abraham, aussi longtemps que sa descendance se garde de se mélanger aux autres peuples, ni de leur partager son Dieu ?

Certains récits de la Bible, puisés dans cette même ancienne alliance, nous dressent un portrait totalement différent.

Naviguer à contre-courant

Nous remarquons que bien des personnages bibliques qui ont cru en Dieu, qui lui ont dit « oui », ont bien souvent dû naviguer à contre-courant.

Abraham vivait paisiblement avec sa famille, jusqu’à ce qu’un Dieu « inconnu » lui demande de partir vers un pays inconnu. Au début, Dieu ne lui dévoile pas la destination. Alors qu’il avait plusieurs raisons de rester dans son confort, il choisit d’obéir aveuglément, sans se soucier des avis de ses proches ou de ses voisins.

Il nous arrive aussi, comme à Abraham, d’entendre Dieu nous parler, mais nous faisons tout le contraire. Nous regardons à nos avantages, à nos garanties, et nous passons à côté du plan du salut de Dieu.

L’histoire inspirante de Rahab

Cette histoire a lieu dans un contexte de l’ancienne alliance que certains pourraient qualifier de misogyne, où la femme reste reléguée au second, voire au troisième plan. Elle ne peut pas être mise en avant et n’est souvent citée que conjointement avec son homme. Nous citerons, par exemple, Sarah et Abraham, Isaac et Rebecca, Jacob et ses épouses, et tant d’autres récits où la femme reste à l’ombre de son mari.

L’histoire de Rahab est une exception à la règle humaine.

Rahab n’est pas Israélite. Elle ne fait donc pas partie du peuple élu, et la porte qui mène au Dieu d’Abraham lui semble déjà close. Rahab avait un métier. Elle n’est pas journaliste, banquière, couturière, médecin ou encore « influenceuse ». Rahab est une prostituée. D’ailleurs, même aujourd’hui, nombreux sont ceux qui ne parlent pas de Rahab sans ajouter « la prostituée », question de mettre l’emphase sur sa véritable identité. Même au milieu de son peuple, Rahab est une femme méprisable, une ordure de la société.

Rahab n’a donc aucune chance. Elle est sûrement désespérée, menant sans résignation le train de vie que la société lui impose. Elle est peut-être rejetée, mise de côté. Elle a sûrement perdu foi en l’humanité. Elle pense que sa vie finira ainsi.

Mais un jour, toute la ville est en émoi. Tout le monde parle d’un peuple puissant, un peuple qui détruit tout sur son passage et qui est aux portes de la ville. On parle surtout du Dieu de ce peuple, qui accomplit tous les jours des prodiges pour le sien. Elle l’apprend et, au lieu de sombrer dans la panique comme tout le monde, une foi germe dans son cœur.

Rahab est une femme intrépide. Elle ne recule devant rien. Elle croit déjà au Dieu de ce peuple. Elle croit sûrement que ce peuple finira par anéantir le sien. Elle ne sait pas ce qui va se passer. Peut-être prie-t-elle déjà dans son cœur. Elle ignore une chose : ce Dieu la connaissait et avait un plan pour elle.

Un beau jour, on frappe à sa porte. Elle s’empresse d’ouvrir. Elle voit deux hommes. Ce ne sont pas deux clients venus pour s’offrir ses services, mais deux envoyés apportant une mauvaise nouvelle pour Jéricho… mais une bonne nouvelle pour elle.

C’est à ce niveau que sa foi, boostée par la visite de ces hommes, entre en action pour nous donner une leçon à retenir.

Rahab va non seulement les recevoir chez elle, mais elle les cachera sur le toit. Elle accepte de trahir son peuple, sa famille, son roi, son dieu, pour un Dieu inconnu. Pourquoi prend-elle tout ce risque ? C’était pourtant facile de les dénoncer et de se mettre à l’abri, ainsi que sa famille. Pourquoi risquer la condamnation, la haine, et la mort pour un ennemi ?

Comme Abraham, Rahab a compris que même si elle ne connaissait pas ce Dieu, Celui-ci la connaissait.

Comment ces hommes sont-ils venus tout droit chez moi ? Pourquoi moi, et pas chez les voisins ? S’ils sont venus dans ma maison, ce n’est pas un hasard, c’est ce Dieu qui les a envoyés vers moi. S’Il les a envoyés vers moi, c’est qu’il me connaît.

Rahab se dit en elle que puisque ce Dieu « inconnu » la connaissait, elle serait prête à tout pour lui obéir. Peu importe si on la décapitait après, elle n’avait plus rien à perdre. Pour elle, mieux valait mourir pour ce Dieu que vivre une vie vide de sens.

Et ce Dieu pour qui elle a tout risqué l’a délivrée de la mort au moment propice. La délivrance accompagne toujours ceux qui sont prêts à tout pour Dieu.

Un message d’espoir

Rahab se rend compte que, malgré son statut et son passé, elle est connue et aimée de Dieu. Elle choisit de tout risquer pour lui, croyant que ce Dieu « inconnu » a un plan pour elle.

La bonne nouvelle pour vous qui me lisez en cet instant, c’est que Dieu sait comment atteindre chacun d’entre nous, peu importe notre localisation. Il y a un Dieu qui contrôle les temps et les circonstances.

Il connaît le chemin qu’il doit emprunter pour arriver jusqu’à nous. Et en cet instant, Dieu frappe à notre porte. Au travers de ces écrits, Dieu est en train de se frayer un chemin dans votre vie. Ne croyons pas que ce jour arrive par hasard.

Il arrive que, dans notre marche avec Dieu, nous prenions des décisions, que nous fassions des choix qui ne sont pas forcément à notre avantage, des choix qui déplaisent à notre entourage, des choix qui nous attirent la haine, les railleries ou les moqueries. Fuir les passions de la chair pour suivre Jésus n’a jamais été une décision facile, mais cela est possible.

Le salut de l’homme, la priorité de Dieu

Dans l’Ancienne Alliance comme dans la Nouvelle Alliance, le salut de l’homme a toujours été la priorité de Dieu. Aujourd’hui, vous êtes peut-être dans une situation similaire à celle de Rahab, mais le plan du salut est toujours à jour. Si Rahab a été sauvée dans un régime fermé, nous avons le privilège aujourd’hui, par Jésus-Christ, d’avoir gratuitement accès à Dieu et à son salut.

  • Dieu ne rejette jamais ceux qui sont prêts à prendre des risques pour lui. Il a pour nous une délivrance en réserve. S’il n’a pas rejeté une étrangère, il ne vous rejettera pas, vous vers qui il s’est tourné et pour qui il a sacrifié son Fils.
  • Dieu finit toujours par nous restituer au-delà de ce que nous aurons perdu pour lui. Rahab, pour Dieu, avait perdu un peuple, mais puisqu’elle a cru, elle a retrouvé un meilleur peuple, une meilleure nation, et une meilleure réputation : celle de femme de foi, et non de prostituée.

En fin de compte, la foi n’est pas un luxe réservé à une élite spirituelle. Elle est le langage simple et puissant par lequel Dieu se révèle à ceux qui acceptent de lui faire confiance, même au cœur du doute, du rejet ou du passé.

À travers l’histoire de Rahab, le Seigneur nous rappelle que rien ni personne n’est jamais trop loin pour Lui. Qu’il suffit d’un cœur ouvert, d’un pas de foi, pour que tout bascule. Que vous soyez au début de votre marche ou dans un tournant difficile, le Seigneur Jésus-Christ frappe encore aujourd’hui à votre porte. Non pour vous condamner, mais pour vous inviter à entrer pleinement dans son plan.

Osez croire. Osez lui faire confiance. Car ce que Dieu a fait avec Rahab, Il peut aussi le faire avec vous. Et peut-être qu’à votre tour, vous deviendrez un témoignage vivant de ce que Dieu est capable de faire avec une vie totalement abandonnée entre ses mains.

Que Dieu vous bénisse,

Esdras Aganze

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